Focusrite Clarett 8 Pre USB C

La carte audio Focusrite Clarett 8 pre propose 18 entrées analogiques et 20 sorties…vérifions.

Commençons par les entrées analogiques, au nombre de 8 sous la forme de prises combo XLR femelle/Jack qui acceptent les niveaux ligne, instrument et micro. Les deux premières entrées sont sur la face avant, pour ne pas avoir à faire le gymnaste si on souhaite brancher “vite fait” une guitare ou un micro. Chaque entrée possède son rotatif de niveau directement accessible, j’aime. Pour des manipulations aussi courantes, il est toujours mieux de ne pas avoir à mettre le nez sur l’écran. Le port ADAT ajoute 8 autres entrées, le port S/PDIF coaxial en ajoute 2, le compte est bon.

En ce qui concerne les sorties, 10 sont en analogique (8 ajouté d’une paire consacrée à la somme des signaux pour vos enceintes), le port ADAT en ajoute 8 et le S/PDIF, 2, nous y sommes.

Focusrite est particulièrement fier de ses préamplis puisqu’ils seraient modélisés à partir des caractéristiques de la célèbre gamme Isa de la même marque. En face avant, les bargraphes (j’aime aussi…), le +48v (sur les entrées de 1 à 4 ou de 5 à 8) et la diode AIR qui indique que vous avez activé la modélisation des préamplis qui par ailleurs offre 118db de dynamique. Des convertisseurs 24Bits/192 kHz, les prises MIDI in et out et l’interrupteur on/off (qui à une furieuse tendance à disparaître). Un port WordClock Out (seulement…) bienvenu pour intégrer dignement cette interface au sein d’une chaine numérique. Elle sera donc maitre d’un éventuel convertisseur analogique/ADAT pour les gourmands qui auraient besoin de toutes les entrées disponibles. Le rotatif  “Monitor” est consacré au volume de vos enceintes et contrôle à défaut, le niveau des sorties du même nom, mais la chose est  “réassignable” dans le logiciel de gestion. Les classique “DIM” et “MUTE” juste en dessous termine le tour d’horizons de la partie “hardware”, il reste à présent à découvrir la couche logiciel.

Parlons-en : Particulièrement bien conçue, clair, la possibilité de n’afficher que les tranches que l’on désire contrôler, un système de bulle pour vous aider. On dispose de plusieurs présélections d’usine et la possibilité de récupérer les sorties logiciels à concurrence de deux (une stéréo). Pas si courant et particulièrement pratique si vous souhaiter faire l’acquisition audio d’un logiciel dans un autre, sans passer par soundflower, JackOsX ou autres astuces du genre. Vous pouvez également réinjecter un retour logiciel de votre séquenceur dans vos systèmes de monitoring direct pour le ou les casques, ou envoyer un instrument logiciel ou une piste audio pour un effet externe, à vous d’être créatif. Les deux préamplis casques sont indépendants et ont chacun leur bouton de volume.

Particulièrement “light”, une seule unité dans votre rack, un design élégant, un port USB C et des préamplis modélisés sont les “furieux” atouts de cette carte vêtue d’un rouge plutôt réussis. Une latence annoncée de 1 à 2 ms donc pas de soucis de latence audible. Le port ADAT sera l’occasion d’étoffer un peu “la bête” histoire de s’amuser en studio, à de furieuses séances de prises de son sans prise de têtes puisque le logiciel qui gère la carte est très simple à utiliser et permet nativement de gérer la distribution des sources dans les casques des musiciens. Les plugs-ins Red 2 (issus de la modélisation de l’EQ ISA 110) et Red 3 (issus de la modélisation du compresseur ISA 130) sont “offert” sur toute la suite de la gamme.