Dangerous Music Monitor ST

Le Dangerous Music Monitor ST est l’ambitieux contrôleur de monitoring de Dangerous Music. Modulaire, totalement analogique et contrôlé numériquement, la vraie bonne idée, qui saute aux yeux, c’est d’avoir un rack d’une unité d’un coté, et une télécommande reliée en Ethernet (jusqu’à 30 mètres) de l’autre. Du coup, on à l’avantage d’une télécommande légère et peu encombrante qu’on peut garder sous la main et un rack qui peut être déporté, proche des autres périphériques (câbles audio plus courts) et consacré essentiellement aux connexions. Le Monitor ST (comme Stéréo) peut être étendu d’un ou plusieurs Monitor SR (comme Surround) contrôlés par la même télécommande vous assurant de ne jamais être à court de connexions.

Pourquoi une section de monitoring à part alors que votre table de mixage ou votre carte audio en possède une? Simplement parce qu’il y a 99% de chances qu’elle soit au mieux, médiocre, et au pire, catastrophique, y compris sur les appareils haut de gamme, cartes audio comme consoles. Le paradoxe est qu’avec les enceintes, c’est l’endroit le plus critique de votre studio puisque c’est grâce à ces deux éléments que vous allez devoir juger de votre musique, mais aussi du matériel et des logiciels en amont.

Le Dangerous Music Monitor ST permet 4 sources d’entrées vers 3 paires d’enceintes. La face avant arbore une prise casque, un talkback, une entrée pour un micro haute impédance que vous pouvez bancher en jack avec pour chacun, un volume indépendant. 

Main to Cue Level envoie et dose le volume de la source d’entrée sélectionnée sur la télécommande, vers la sortie casque de la face avant et vers Cue Amp Out (sortie pour un préampli casques) à l’arrière. L’Aux Input, ajoute une source d’entrée alternative, dont le niveau d’envoi peut être contrôlé individuellement vers les casques (Cue Amp Out et Phone) et vers les sorties d’enceintes (la broche DB25 Output à l’arriére).

La bonne idée, Input 4 est un volume dédié à l’entrée correspondante, et sur laquelle vous pourriez brancher une source de référence, comme un CD, un lecteur audio dont le signal est déjà mixé et masterisée pour être atténué en volume de façon à atteindre le même niveau d’écoute que votre mixage qui n’est pas encore terminé, malin non ?

La partie connexion du rack commence par les deux entrées Auxiliaires en XLR Femelle, les 8 entrées (4 stéréo) en DB25 et les 8 sorties en dessous au même format. Suivent l’alimentation, un Talkback remote (une télécommande pour déclencher le talkback) vendu à part, le Slate qui renvoie le Talkback en XLR F vers la source de votre choix, et Cue Amp Out qui alimente un boitier multi casques, le signal envoyé est bien stéréo, mais sur une seule prise XLR, un câble XLR Femelle vers Jack Stéréo mâle fera l’affaire si votre préampli casque ne possède pas ce genre d’entrée.

Le reste se passe sur la télécommande, on choisit sur Speaker Sélection une ou plusieurs enceintes de son choix, sur Analog Input la source, simple. L’utilisation du code couleur est pratique : En bleu, les touche “Systeme” pour programmer des fonctions (voir le 1er film en dessous), régler le Trim (réglage du gain d’entrée), et le volume de chacune des sorties, afin de toujours écouter et comparer au même niveau. Dans la même veine, chaque entrée et sortie est réglable à +4 ou – 10 dB. En vert, les sources et destinations, avec le Sub (caisson) et un coupe bas! En orange, Mono (sommation des canaux Gauche et droit), Aux(iliaire), Talkback et DIM. En rouge, les touches pour le Surround, mais Left et Right sont effectives ici pour n’écouter  altnernativement qu’une enceinte. Le très large potentiomètre rotatif, rouge lui aussi, est cranté (à cause des relais) et permet de régler le volume ou d’entrer les valeurs des différents réglages.

A l’écoute, le Dangerous Music Monitor ST est totalement transparent, rien à en dire. La qualité est vraiment au rendez-vous et l’appareil cache bien des fonctions, certaines absolument géniales, mais que je vous laisse découvrir sur les différents films présentés dans l’onglet vidéo.